Élections 2019 : chaque voix compte !

Élections fédérales 2019

Élections 2019 : chaque voix compte !

La campagne électorale bat son plein en Suisse. Les élections au Parlement fédéral se tiendront le 20 octobre. Jamais autant de nouveaux candidats n’avaient brigué un siège sous la Coupole de Berne. L’UPSA se réjouit qu’à côté des candidats connus, de nouvelles personnes souhaitent s’engager en faveur de meilleures conditions-cadres pour les garagistes. Ces nouveaux candidats se présentent dans ce numéro, et nous espérons qu’ils obtiendront de bons résultats aux élections.

Pour l’économie et la branche de l’automobile, il est essentiel que soient élus des hommes et des femmes politiques prêts à se battre pour de meilleures conditions générales, et notamment pour des mesures raisonnables en matière de politique environnementale et sociale, pour l’extension des infrastructures de manière à assurer un trafic motorisé fluide, ainsi que pour la promotion de la formation duale.

Les débats sur le climat en particulier mettent notre branche à rude épreuve. Le trafic motorisé est stigmatisé comme la source de pollution numéro un. On oublie cependant que par rapport au volume de circulation, les émissions ont diminué.

Le risque, pour la politique suisse, est de prendre des mesures hâtives sans avoir effectué au préalable une analyse complète pour déterminer les technologies de propulsion qui offrent les meilleures chances d’investissement sur le plan écologique et économique. On vise une réduction drastique des valeurs limites de CO2 par l’encouragement unilatéral de la mobilité électrique. Or, les véhicules électriques se prêtent surtout aux trajets courts, alors que la plupart des trajets se font sur longue distance. Il est donc essentiel de promouvoir la fabrication sans CO2 de carburants synthétiques comme l’hydrogène ou le GNC, à condition toutefois que l’électricité nécessaire à cette fabrication provienne des énergies renouvelables. Une tâche herculéenne nous attend par conséquent afin que l’économie et nous tous puissions compter à l’avenir sur une mobilité qui fonctionne bien et qui reste financièrement abordable.

Chacune et chacun d’entre nous peut contribuer à ce que la politique travaille dans le sens de solutions
globales bien conçues en votant pour les candidats qui les défendent.

Chaque voix compte ! J’espère de tout coeur que tous les électeurs de la branche automobile se rendront aux urnes le 20 octobre. Je vous remercie pour votre engagement.

Urs Wernli, Président central


Proposition de vote
L’UPSA soutient les candidats suivants pour les élections fédérales du 20 octobre 2019 pour leur élection ou réélection :
 

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ARGOVIE
Thierry Burkart, PLR, Conseil nat. (réel.) et Conseil des États
 
Roland Frauchiger, PEV, Conseil nat. et Conseil des États
 
Benjamin Giezendanner, UDC, Conseil national


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BÂLE CAMPAGNE
Christoph Buser, PLR, Conseil national
 
Daniela Schneeberger, PLR, Conseil nat. (réélection) et Conseil des États
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BERNE
Thomas Knutti, UDC, Conseil national
 
Nadja Pieren, UDC, Conseil national (réélection)
 
Albert Rösti, UDC, Conseil national (réélection)
 
Christian Wasserfallen, PLR, Conseil national (réélection)
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FRIBOURG
Bruno Boschung, PDC, Conseil national

Jacques Bourgeois, PLR, Conseil national (réélection)
 
Jean-Daniel Chardonnens, UDC, Conseil national
 
Johanna Gapany, PLR, Conseil des États
 
Jean-François Rime-Blanchar, UDC, Conseil national (réél.)
 
Emanuel Waeber, UDC, Conseil national
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GRISONS
Magdalena Martullo-Blocher, UDC, Conseil national (réélection) 

Martin Schmid, PLR, Conseil des États (réélection)


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LUCERNE
Peter Schilliger, PLR, Conseil national (réélection)
Albert Vitali, PLR, Conseil national (réélection)
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SCHAFFHOUSE
Hannes Germann, UDC, Conseil des États (réélection)
 
Thomas Hurter, Conseil national (réélection)
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SCHWYZ
Petra Gössi, PLR, Conseil national (réélection)
 
Heinz Theiler, PLR, Conseil national
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SOLEURE
Christian Imark, UDC, Conseil national (réélection)
 
Walter Wobmann, UDC, Conseil national (réélection)
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TESSIN
Marco Chiesa, UDC, Conseil nat. (réel.) et Conseil des États
 
Fabio Regazzi, PDC, Conseil national (réélection)


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VAUD
John Desmeules, PLR, Conseil national
 
Olivier Français, PLR, Conseil des États (réélection)
 
Jean-Pierre Grin, UDC, Conseil national (réélection)
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VALAIS
Jean-Luc Addor, UDC, Conseil national (réélection)
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ZOUG
Gerhard Pfister, Conseil national (réélection)
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ZURICH
Hans-Ulrich Bigler, PLR, Conseil national (réélection)
Doris Fiala, Conseil national (réélection)
Jacqueline Hofer, UDC, Conseil national
Christian Müller, PLR, Conseil national
René Truninger, UDC, Conseil national
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Les membres de l’UPSA doivent aller aux urnes
Pierre Daniel Senn est vice-président de l’UPSA et garagiste à Neuchâtel. Il suit la politique de très près et définit les
manifestations de l’UPSA. Pour AUTOINSIDE, il parle des élections fédérales de l’automne prochain et appelle les
membres de l’UPSA à se rendre aux urnes.


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M. Senn, en tant que membre du conseil d’administration de l’Association suisse du commerce, vous suivez de près la politique et définissez les manifestations de l’UPSA. Selon vous, qui sera le vainqueur des élections fédérales de l’automne ?
Pierre Daniel Senn : Je suis membre du comité directeur de l’USAM : mais cela ne me donne pas le don de divination ; les sondages indiquent un recentrage politique ; il ne faut pas oublier que nous avons 26 élections particulières et que les personnes comptent beaucoup pour les électeurs ; il n’est pas sûr que les thèmes actuellement débattus soient si importants cet automne ; une surprise reste possible.

Le débat sur le climat fera l’objet de vifs débats et ne se calmera pas. De quel résultat seriez-vous donc satisfait ?
Il est important que ce débat soit fondé sur des éléments objectifs ; il faut que le thème du climat soit traité en tant que tel et ne soit pas confondu avec celui, tout aussi important de la pollution. Ces problèmes ont des causes différentes et appellent des solutions différentes. Il est important que l’augmentation de la fiscalité ne soit pas systématiquement la réponse à tous les problèmes.

Comment les membres de l’UPSA peuvent-ils influencer l’élection ?
Comme le disait Gandi, il faut montrer l’exemple, car l’exemple n’est pas une solution, mais la solution. Il faut donc d’abord aller voter, puis faire voter son entourage et ses connaissances. Il faut exprimer ses opinions et les assumer pour être crédible.

L’UPSA est une « voix de la raison » en matière de politique des transports. La politique entend-elle encore cette voix en ces temps de polarisation croissante ?
La raison seule ne suffit pas pour emporter la conviction politique ; comme je l’ai dit, il faut des alliances ; plus les soutiens sont larges et moins le débat est polarisé. Voilà notre défi. Il ne sert à rien d’avoir raison tout seul.
 
Les candidats

Jean-Daniel Chardonnens, UDC, candidat au Conseil national pour le canton Fribourg

Pour l’extension des autoroutes

jas. Le propriétaire d’un parc de véhicules, exploitant de taxis et voyagiste Jean-Daniel Chardonnens souhaite conquérir un siège au Conseil national pour l’UDC du canton de Fribourg. Le président du club économique du Grand Conseil siège à la commission interparlementaire du gymnase de Payerne, de la commission consultative pour l’aménagement du territoire et, depuis peu, à la commission de construction de la route de contournement de Pré-vers-Noréaz.

À Berne, le grand conseiller de 54 ans souhaite s’engager en faveur d’un pouvoir d’achat plus élevé pour les contribuables suisses : « Je me bats pour les PME, un maillon essentiel de notre économie locale, car elles représentent plus de 95 % de nos emplois. » Et le directeur de l’entreprise de transport bien connue Jean-Louis Voyages fondée par son père en 1972 et de Taxi Étoile à Bulle d’ajouter : « Je me bats pour protéger notre agriculture qui subit la pression de la mondialisation. Je voudrais qu’elle soit responsable en matière d’environnement tout en étant financièrement indépendante. »

Le politicien UDC et carrossier diplômé estime en outre que des tronçons autoroutiers très fréquentés devrait être élargis à six voies et il rejette le « Road Pricing ». Et quel est son cheval de bataille concernant la branche automobile ? « Je suis contre de nouveaux impôts sur les carburants et en tant que patron d’une entreprise de bus, je suis critique vis-à-vis des prix de plus en plus bas des vols. »

Pour le conducteur d’une voiture hybride, le rôle des bus permettant de se rendre de A à B de manière écologique est trop souvent minimisé. « On pourrait par exemple réfléchir à un taux de TVA plus bas pour les voyages en bus afin d’inciter une meilleure utilisation. »

Pendant son temps libre, le père de deux enfants aime faire de la moto ou du ski en hiver. Il est en outre passionné par le tir et fait partie de l’association de tir de Fétigny (FR).

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John Desmeules, PLR, candidat au Conseil national, canton de Vaud

Un garagiste engagé

jas. Avec John Desmeules, le président du PLR arrondissement de Morges, c’est un fin connaisseur de la branche qui se présente au Conseil national. L’homme de 41 ans est le propriétaire du Garage Desmeules Sàrl à Montricher ; il s’est toujours passionné pour la branche automobile, dans laquelle il est très engagé. Mécanicien d’automobiles de formation, il est membre du comité de la section vaudoise de l’UPSA depuis 2013. Ce premier-lieutenant du bataillon mécanisé 18/4 est très actif dans le domaine de la formation et estime qu’en politique, il est essentiel de savoir écouter. « Il est important de prendre le temps, en politique aussi, et de connaître les attentes des concitoyens qui nous font confiance. »

Président du Conseil communal, John Desmeules veut se faire entendre à Berne avec deux revendications centrales : la promotion de la formation duale et la mobilité. « La population suisse doit pouvoir se déplacer rapidement et en toute sécurité. Un réseau routier sûr et durable doit être créé. » Ce membre actif du Kiwanis Club de Cossonay juge important de transmettre ses connaissances et son expérience. Il est ainsi membre de la commission de formation de l’UPSA depuis 2013, et travaille comme expert au centre UPSA d’Yverdon-les-Bains. John Desmeules explique : « Mon élection au Conseil national serait un grand pas en avant. Comme une victoire à une course automobile, elle n’est pas seulement due au pilote : elle ne peut se gagner que grâce à une solide équipe. »

Pour la branche automobile, le candidat du PLR veut se positionner clairement : « Je souhaite m’impliquer notamment pour légiférer sur le CO2. Je veux également promouvoir les véhicules hybrides et électriques, tout en veillant parallèlement à ce que les moteurs à combustion et les autres types de motorisation ne soient pas oubliés. » Pendant son temps libre, John Desmeules aime bien skier. Il fait en outre partie de la société de gymnastique de Montricher, des sociétés de tir de Morges et de Montricher ainsi que du club de tir au pistolet de Lausanne.
 
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Roland Frauchiger, PEV, candidat au Conseil national et au Conseil des États pour le canton d’Argovie

« Les PME forment le principal pilier »

cst. Roland Frauchiger est maire de Thalheim (AG) depuis 2010. Depuis 2014, il représente le PEV Argovie au Grand Conseil. Il se porte candidat au Conseil national, comme en 2015 déjà, et désormais aussi au Conseil des États.

L’environnement, les transports, l’aménagement du territoire, la construction, l’énergie, les finances et la sécurité font partie des préoccupations principales de l’ancien membre du conseil d’administration et CEO du groupe Amag. À Berne, Roland Frauchiger souhaite également s’engager en faveur des PME et d’une économie équitable et durable : « Les PME sont les véritables piliers de notre économie. De très nombreuses entreprises de la branche automobile sont des entreprises familiales qui s’occupent avec ferveur de leurs clients et offrent des emplois intéressants à leurs collaborateurs. J’ai moi-même travaillé dans des PME familiales. Je les soutiens avec conviction. »

Concernant les transports, le politicien de 59 ans favorise un développement modéré et ciblé des capacités routières tel qu’une autoroute A1 à six voies. Roland Frauchiger veut lutter contre les excès de réglementation tels que l’interdiction du diesel dans les villes. Il se bat pour atteindre des objectifs politiques dans un cadre techniquement réalisable, citant par exemple la baisse des émissions de CO2. Enfin, il est favorable à la promotion des propulsions alternatives et du stockage d’énergie.

Roland Frauchiger est marié et a trois enfants adultes. L’ingénieur mécanicien diplômé a travaillé à l’EPF en tant qu’assistant, puis dans l’entreprise familiale Frauchiger Technik AG. Il a ensuite rejoint Amag où il a occupé un poste pendant plus de dix ans. Il a fondé sa propre entreprise de services de gestion en 2008. Depuis 2010, l’entrepreneur indépendant exploite la maison d’hôte Thalner Bär avec son épouse, un hobby qui lui prend beaucoup de temps.

Pendant son temps libre, Roland Frauchiger s’adonne à la randonnée et aux voyages. Il est également fasciné par les livres, les minéraux et les modèles réduits de trains.

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Johanna Gapany, PLR, candidate au Conseil des États pour le canton de Fribourg

« Tracer la voie pour l’avenir »

jas. Pour le compte du PLR, Johanna Gapany défie les deux élus en fonction pour les élections au Conseil des États du canton de Fribourg, le président PS Christian Levrat et Beat Vonlanthen du PDC.

À Berne, elle veut s’engager en faveur du financement sûr des retraites et des caisses-maladies, mais elle souhaite aussi défendre le pouvoir d’achat des Suisses en réduisant les taxes et les impôts. Et aussi encourager de nouvelles technologies pour créer des emplois. « Ces prochaines années, de grands sujets tels que le financement des retraites, la réforme de la santé et les infrastructures seront en jeu au niveau du Parlement. Nous devons dès à présent poser les bases de notre avenir et les jeunes doivent avoir un droit de regard », explique J. Gapany.

L’économiste d’entreprise HES de 31 ans qui est cheffe de projets dans un hôpital privé peut déjà se prévaloir d’une belle carrière politique. Elle siège au Grand Conseil fribourgeois. De 2012 à 2016, elle a été vice-présidente des Jeunes libéraux radicaux de Suisse. En 2013, elle a dirigé la campagne du PLR fribourgeois pour les élections au Conseil national. J. Gapany siège au sein de l’exécutif de Bulle, la deuxième ville du canton. Elle est conseillère municipale de sa ville d’origine depuis 2016 et s’occupe de la sylviculture, des déchets, de l’élimination, des sports et de la voirie. Dans le cadre de ses mandats politiques, elle est membre de plusieurs conseils d’administration et comités.

La candidate PLR se prononce pour l’encouragement des énergies renouvelables et s’engage en faveur du développement de tronçons autoroutiers très fréquentés : « Ma préoccupation majeure consiste à adapter l’infrastructure de transport, d’énergie et de télécommunications en fonction des besoins de chaque région et de chaque branche pour garantir des conditions de travail et de vie optimales. »
 
Pendant son temps libre, Johanna Gapany aime découvrir la montagne, voyager et passer du temps avec sa famille et ses amis.

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Benjamin Giezendanner, UDC, candidat au Conseil national pour le canton d’Argovie

Développer les infrastructures

sco. La population du canton d’Argovie ne cesse de croître. Avec plus de 650 000 habitants, il s’agit aujourd’hui du quatrième canton le plus peuplé du pays. « Cette croissance rapide et les besoins en mobilité accrus pèsent sur les infrastructures de transport », constate Benjamin Giezendanner (37 ans). Il sait de quoi il parle. En tant que CEO et copropriétaire de la société Giezendanner Transport AG, lui et ses 200 collaborateurs sont confrontés tous les jours aux embouteillages croissants sur les routes suisses. C’est l’une des raisons pour lesquelles il candidate au Conseil national pour la section argovienne de l’UDC.

Benjamin Giezendanner souhaite une extension des infrastructures routières, notamment six voies pour l’A1, ainsi que l’élimination des goulots d’étranglement dans les agglomérations par la construction de routes de contournement. Il ne doit pas y avoir de guerre de tranchées entre les transports publics et le trafic individuel motorisé, souligne le candidat UDC, qui siège au Grand Conseil argovien depuis ses 18 ans. « La politique de transfert modal de la route au rail doit continuer d’être une priorité. »

Ancien commandant de compagnie, Benjamin Gienzendanner s’engage pour une armée crédible et forte. Du côté de l’économie, il défend une politique fiscale modérée pour les familles, les classes moyennes et les PME.

Benjamin Giezendanner est marié et père de deux enfants. Il consacre ses loisirs à sa famille, au VTT, à la randonnée et à l’étude de l’histoire.

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Jacqueline Hofer, UDC, candidate au Conseil national du canton de Zurich

Une spécialiste de la politique industrielle

abi. « Plus de PMU pour Zurich » : Jacqueline Hofer de Dübendorf (ZH), candidate au Conseil national, est une spécialiste avérée, engagée et très expérimentée de la politique industrielle. Cette gestionnaire de biens immobiliers indépendante âgée de 49 ans se met avec succès au service de l’économie locale et préside depuis 2015 l’association Frauen-KMU Zürich. Passionnée de la Patrouille Suisse, elle s’engage au sein de différentes associations commerciales et industrielles ainsi qu’auprès de Femmes PME Suisse.

Sa position est claire : « Je m’engage pour une Suisse où la liberté et la responsabilité individuelle sont renforcées. Ceci requiert une économie forte, des finances solides, l’encouragement ciblé des PME, des places d’apprentissage et des centres de formation qualifiés, des emplois sûrs et la sécurité dans chaque phase de la vie. » Elle s’investit aussi en faveur d’une défense nationale forte et crédible. En ce qui concerne la politique des transports, elle souhaite créer des conditions-cadres favorables à la branche automobile qui permettent d’optimiser les infrastructures et d’encourager la fluidité du trafic. « Nous ne pouvons pas édicter en permanence des nouvelles taxes et répercuter les coûts sur la voiture », affirme-t-elle.

J. Hofer connaît la politique sous toutes ses coutures : elle est députée au Grand Conseil zurichois depuis 2011 et conseillère municipale à Dübendorf depuis 2018. Auparavant, elle était membre du Grand Conseil communal de Dübendorf à compter de 2008 et l’a présidé durant la législature 2015-2016. Elle a été membre du Comité central de l’UDC Suisse, présidente de l’UDC Femmes du canton de Zurich et membre de la direction du parti cantonal zurichois. En parallèle, elle s’est déjà portée candidate à deux reprises au Conseil national et a perdu les deux fois, à quelques voix près seulement. Jamais deux sans trois ? Cette fois pourrait être la bonne pour cette fan de tir au pistolet.

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Thomas Knutti, UDC, candidat au Conseil national pour le canton de Berne

Agriculteur et chauffeur professionnel

abi. abi. Après une défaite de justesse il y a quatre ans, le Bernois Thomas Knutti fait une nouvelle tentative et candidate au Con-seil national.

Le politicien chevronné bien connu originaire de Weissenburg, qui siège depuis 2010 au Grand Conseil du canton de Berne, est considéré comme proche du peuple, pragmatique, actif et dynamique : le politicien de 45 ans, qui est également président de la commune de Därstetten, a par exemple déposé et cosigné plus de cent interventions au parlement cantonal, dont notamment des motions en faveur d’une réorganisation du transport par poids lourds ou de la prévention de zones à 30 km/h « absurdes et entravant la circulation sur les routes cantonales ». Il a siégé et siège toujours au sein de divers comités et associations. Il est par exemple membre fondateur et président de l’association de défense d’animaux sauvages et d’élevage vis-à-vis de grands carnassiers dans le canton de Berne.
M. Knutti connaît personnellement les défis de la politique des transports. Après sa formation agricole, le politicien UDC a été chauffeur de poids-lourd pendant quelque temps, en Suisse et à l’étranger, avant de reprendre l’exploitation agricole de ses parents. Il s’assied encore régulièrement au volant d’un camion dans le cadre de son activité accessoire de chauffeur. Sa revendication est donc claire : « Il faut développer le réseau routier national pour éliminer les goulets d’étranglement les plus graves. »

Pour le paysan de montagne, qui affirme qu’il ne manque jamais de yogourts et de minipic dans son frigo, l’agriculture et la politique d’asile constituent également des sujets politiques prioritaires. Il préconise d’expulser fermement les demandeurs d’asile déboutés.

M. Knutti a un fils. Pendant son temps libre, il aime skier, partir en randonnée ou jouer au tennis.

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Heinz Theiler, PLR, candidat au Conseil national pour le canton de Schwyz

Garagiste dans l’âme

abi. Heinz Theiler est conseiller cantonal de Schwyz depuis 2012. Il vise désormais le Conseil national. Pour lui, une chose est claire : « Les préoccupations concrètes sont au centre de mon action politique. » Une politique économique saine en fait aussi partie. « Il faudrait plus de discernement concernant la réglementation : quand les entrepreneurs passent plus de temps à remplir des formulaires qu’à gérer leur entreprise, il est temps d’agir ! »

Le politicien de 49 ans originaire de Goldau et père de deux fils adultes sait bien où le bât blesse pour les entreprises : le tôlier en carrosserie diplômé est propriétaire et directeur de Carrosserie H. Theiler GmbH à Goldau depuis 2001, et l’année prochaine, il reprendra la présidence de l’union des arts et métiers du canton de Schwyz dont il est actuellement le vice-président. Vu son métier, la branche automobile lui tient particulièrement à cœur. « Je suis garagiste dans l’âme et je suis solidaire des garagistes », souligne-t-il.
Une politique de formation solide et une politique climatique raisonnable figurent aussi parmi les priorités du vice-président du PLR cantonal. Le passionné de musique, de randonnée et de voile a une vision claire concernant la politique climatique : « Dans une société mature, ce ne sont pas les interdictions qui comptent, mais plutôt la responsabilité individuelle : la contribution à une politique climatique raisonnable commence par ses propres actes en tant que membre d’une famille, que consommateur, que citoyen et que garagiste.

Pour son combat électoral qui le mènera peut-être à Berne, M. Theiler s’est livré à une activité quelque peu spéciale : il a importé une fourgonnette Citroën HY d’Alsace et l’a convertie en coffee truck. À bord de son « Theiler Express », il sillonne le canton depuis le printemps et discute par exemple avec la population sur les marchés hebdomadaires.

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René Truninger, UDC, candidat au Conseil national pour le canton de Zurich

Non à la discrimination

cst. René Truninger a été élu au Grand Conseil du canton de Zurich en 2015 alors qu’il se présentait pour la première fois à l’élection. En mars de cette année, il a été confirmé dans son mandat, enregistrant les meilleurs résultats dans le district de Pfäffikon. Le politicien de 52 ans, qui est également président de fraction au grand conseil communal d’Illnau-Effretikon, vise maintenant le Conseil national.

À Berne, le membre de l’union cantonale des arts et métiers de Zurich souhaite notamment s’engager sur les sujets suivants : pour une économie de libre marché et contre une augmentation des taxes et impôts, pour la liberté et la responsabilité individuelle ainsi que pour l’indépendance de la Suisse et contre l’adhésion rampante à l’UE. René Truninger s’engage enfin en faveur du fédéralisme et contre l’expansion massive du secteur public.

Dans le domaine des transports, René Truninger préconise un rapprochement entre les acteurs publics et privés. « Les transports publics sont importants. Pourtant, pour répondre aux besoins croissants de mobilité de notre société, il faut absolument accorder à la branche automobile et au trafic individuel motorisé l’importance qu’ils méritent », déclare-t-il. « À mes yeux, le trafic privé est fortement désavantagé actuellement, par exemple du fait de la suppression de places de stationnement de courte durée et de l’introduction de plus en plus fréquente de zone à 30 km/h sur les routes principales. Je souhaite lutter contre la discrimination à l’égard de la voiture. »

René Truninger est marié et à deux filles. Le père de famille a suivi une formation commerciale chez l’importateur automobile Suzuki Automobiles Suisse SA. Il est copropriétaire de l’entreprise famille Autoverwertung Truninger AG depuis plus de 20 ans.

Pendant son temps libre, René Truninger aime recharger ses batteries en faisant du sport dans la nature. Il se passionne aussi pour les voyages.

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Emanuel Waeber, UDC, candidat au Conseil national pour le canton de Fribourg

Plus d’entrepreneuriat, moins de bureaucratie

sco. Emanuel Waeber est secrétaire général de l’UDC Fribourg depuis un an. Le politicien parfaitement bilingue de 61 ans cherche désormais à passer du législatif du canton de Fribourg à Berne. Au Conseil national, il souhaite se battre contre le centralisme et le socialisme croissants. Son crédo : « À une époque de mutations et d’incertitudes, les valeurs et l’identité sont des vertus importantes. »

Le programme de M. Waeber s’articule en quatre points. Il souhaite s’engager :
 
• en faveur de la voie bilatérale et contre l’accord-cadre institutionnel avec l’UE,
• en faveur d’une plus grande liberté d’entreprendre et contre la bureaucratie,
• en faveur de finances publiques équilibrées, d’impôts modérés et de la classe moyenne,
• et en faveur de l’harmonisation de l’âge de la retraite pour les hommes et les femmes dans la prévoyance vieillesse.

Sur les questions relatives aux transports, le cousin du garagiste et membre du conseil d’administration d’ESA, Hubert Waeber, vise l’égalité de traitement entre trafic individuel motorisé et transports publics subventionnés : « L’automobile est une branche dynamique qui propose des emplois importants et qui se montre innovante, de la sous-traitance à la vente. Je me bats contre de nouvelles taxes et des impôts plus élevés et je préconise l’extension de la capacité du réseau routier. » Le Grand Conseil du canton de Fribourg a récemment admis un postulat de M. Waeber visant à développer le réseau routier.

Emanuel Waeber est marié et a deux enfants adultes. L’économiste d’entreprise peut se targuer d’une carrière bien remplie dans le secteur privé. Il a notamment été vice-directeur chez EY et chez BDO AG, ainsi qu’associé dans un cabinet de conseil spécialisé dans la sélection de cadres et le coaching. Il était lieutenant-colonel à l’armée.

M. Waeber est passionné de sport, que ce soit en tant que randonneur de montagne, amateur de sports d’hiver, président de l’association fribourgeoise d’unihockey ou président du comité d’organisation de la fête cantonale fribourgeoise de lutte suisse 2019 à Heitenried.

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Christian Müller, PLR Zurich, candidat au Conseil national

L’industrie a besoin de bonnes infrastructures
sco. Il suffit de consulter le site web de Christian Müller (54 ans) pour se rendre compte des priorités politiques du conseiller cantonal PLR zurichois. Toutes les interventions de ce garagiste, qui est aussi président de la section UPSA Zurich, concernent les transports : gestion du trafic dans l’Unterland zurichois, trajets à vide des bus de nuit dans le canton de Zurich, élimination de l’engorgement de Kleinandelfingen sur l’A4, prolongation de l’écobonus pour les véhicules de livraison, etc.

Mécanicien d’automobiles de métier et propriétaire du garage Ford Wehntal F. + Ch. Müller AG à Steinmaur, il siège depuis 2015 au conseil législatif du canton de Zurich. C. Müller souhaite à présent s’engager au niveau fédéral. Il serait ainsi le premier garagiste à être élu au Conseil national depuis le départ de son collègue de parti zurichois, Markus Hutter, en 2014.

Politiquement parlant, C. Müller pense que la gestion des infrastructures, et notamment des infrastructures de transport, que les Libéraux-Radicaux souhaitent développer rapidement, doit répondre à la croissance continue de la population. « La situation actuelle sur les routes, sans cesse embouteillées, nuit à la place économique suisse. » Sa participation au projet de l’UPSA avec Mobility montre qu’il est ouvert à de nouvelles formes de mobilité. Depuis juin, une Ford Focus de son garage est à la disposition des membres de Mobility à la gare de Dielsdorf.

Christian Müller est marié et père de deux enfants. Sportif, il aime faire du ski ou du snowboard en hiver. Ses autres hobbies sont le tennis, le VTT, la randonnée et le tir.
 

Quelques questions à Christian Müller 

Comme garagiste, Christian Müller s’engage évidemment pour des thèmes liés aux transports. Mais quelle est le position du conseiller cantonal PLR zurichois sur les autres sujets ?

Christian Müller, que pensez-vous...
... des rapports entre la Suisse et l’UE ? « La voie bilatérale est importante. L’absence d’entraves techniques au commerce contribue grandement à la prospérité de notre pays. En fin de compte, nous en profitons tous. »

... de l’âge de la retraite ? « Il sera indispensable de relever l’âge de la retraite à moyen terme. Si nous voulons assurer l’avenir de l’AVS, nous devons travailler plus longtemps. À mon avis, il faut relever l’âge de la retraite par paliers, en favorisant de nouveaux modèles de travail afin que les travailleurs âgés puissent rester actifs plus longtemps. »
... de la politique environnementale ? « Nous devons nous soucier de notre environnement. Il y a lieu de protéger nos ressources, et pas seulement de viser une réduction du CO2. Je m’oppose aux taxes d’incitation, dont le seul but est la redistribution. »

... la grève des écoliers ? « Les vacances d’été ont montré à quel point les écoliers tiennent aux manifestations du vendredi : personne n’est descendu dans la rue… J’ai l’impression que beaucoup préféraient manifester plutôt qu’aller à l’école, et qu’ils ont en partie été instrumentalisés. »

... aux zones 30 dans les localités : « J’y suis favorable, à condition que cela améliore la sécurité routière. Mais les zones 30 ne servent à rien en termes de réduction du bruit. Il faut pour cela des revêtements de route et des pneus adaptés. »


… de l’immigration : « Nous avons besoin de migrants, ne serait-ce que pour des raisons économiques, pour la main-d’œuvre. Mais nous devons pouvoir contrôler leur provenance. L’accord sur la libre-circulation de l’UE ne nous permet plus d’accueillir que des contingents limités des États dits tiers : c’est problématique. Il est par ailleurs important d’intégrer les migrants. C’est pourquoi je propose le préapprentissage d’intégration dans mon entreprise. »

Grasshopper ou le FC Zurich ? « Grasshopper ! Et n’oublions pas l’EHC Kloten, que je soutiens en tant que sponsor véhicule. »

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Thierry Burkart, PLR Argovie, candidat au Conseil des États

Partenaire fiable des garagistes suisses

Depuis quatre ans, Thierry Burkart (44 ans) joue un rôle actif par ses interventions au sein de l’influente commission des transports du Conseil national. Il s’est ainsi battu avec succès pour le devancement par la droite sur les autoroutes et l’extension anticipée de l’A1 à six voies en Argovie. À présent, ce fin connaisseur de la politique des transports est candidat au Conseil des États.

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Thierry Burkart pense qu’il faut apporter une réponse adéquate à l’essor de la mobilité. « Pour ce faire, il est nécessaire d’intégrer au débat les transports publics, le trafic individuel et la mobilité douce, et non de les faire jouer l’un contre l’autre. » Son engagement en tant que vice-président du Touring Club Suisse (TCS) et membre de la Ligue suisse pour l’organisation rationnelle du trafic (Litra) témoigne de son ouverture face aux différents modes de transport. Il explique aussi le grand nombre d’interventions lancées par T. Burkart dans le domaine de la politique des transports. En juin de cette année encore, il interpellait le Conseil fédéral au sujet des possibilités qu’il envisage pour favoriser les pneus silencieux. Et au mois de mai, il déposait une motion visant à mettre en place un financement fédéral à long terme pour l’assainissement du bruit routier. À propos de bruit : son mode de transport préféré n’est ni la voiture, ni un transport public, mais une Vespa couleur menthe de 1963.
 
Thierry Burkart se bat pour que la Suisse reste attractive en tant que lieu de résidence et pôle économique. Cela passe par une politique fiscale favorable aux familles, aux classes moyennes et aux PME. « Elles jouent un rôle capital pour notre économie et dynamisent l’entrepreneuriat. » Dans ce contexte, il est pour la réduction de la bureaucratie et des règlementations et s’oppose à de nouvelles charges administratives et fiscales pour les citoyens et les entreprises.

Après quatre ans à la Chambre basse, il est à présent candidat au Conseil des États où il succèderait à Philipp Müller, ancien président du PLR. Il a de bonnes chances d’y parvenir. À Berne, Thierry Burkart poursuit une « ligne politique droite, convaincue et citoyenne ». Son horizon est très clairement libéral mais, comme il le dit lui-même, « il ne m’empêche pas de former des majorités au-delà des lignes partisanes dans l’intérêt de la cause. »
 
Le candidat est clairement contre une adhésion de la Suisse à l’UE. « Je défends la voie bilatérale, et je souhaite que notre pays fasse preuve d’assurance dans toutes les négociations avec Bruxelles. » À côté de son mandat au Conseil national, il travaille à 40 % comme avocat dans une étude à Baden. Il consacre le peu de temps libre dont il dispose à la randonnée, aux voyages et à la musique (rock). C’est également un amateur de lutte et de handball.

À la Journée des garagistes suisses de 2020, Thierry Burkart participera à une table ronde avec Jürg Röthlisberger (directeur de l’Office fédéral des routes) et Christian Bach, chercheur à l’Empa. Reste à savoir s’il interviendra alors en tant que conseiller national ou conseiller aux États.

Cliquez ici pour accéder au site officiel du candidat.


 

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