Focus technique

La technologie à portée de main

Les grands véhicules électriques à batterie présentent des batteries haute tension d’une capacité de stockage de plus de 100 kWh et sont très sûrs malgré leur haut voltage. Cela est possible grâce à divers systèmes de sécurité et à des mesures constructives. Un coup d’oeil dans le boîtier des accumulateurs d’énergie le révèle : il existe encore un potentiel de développement supplémentaire et varié pour réaliser une densité énergétique plus élevée et améliorer la sécurité.
Publié : 18. juin 2025

De

Andreas Senger


										La technologie à portée de main
Une batterie haute tension présente divers systèmes de sécurité : outre un cadre de batterie massif pour augmenter la sécurité en cas de collision, la température et la tension sont surveillées par le Cell Managemenent Controller (contrôleur de gestion des cellules). Si un défaut d’isolation ou un autre dysfonctionnement survient, les contacteurs se déconnectent du réseau de bord. Photo : Audi

La technologie de stockage de l’énergie électrique est optimisée en permanence, de nouveaux matériaux et matériels sont utilisés et, grâce à l’automatisation de la production, la partie coûteuse du système qu’est la batterie haute tension devient peu à peu moins chère. Le fait que la sécurité soit également améliorée ne doit pas seulement réjouir la clientèle, mais aussi les collaborateurs de l’atelier. En ce qui concerne la chimie des cellules, on parle depuis un certain temps de nouvelles batteries à l’état solide, dont l’électrolyte n’est pas liquide ou en gel, mais justement solide.

Cette technologie n’est utilisée que par quelques constructeurs automobiles chinois. Les producteurs européens continuent pour la plupart à faire confiance à la chimie éprouvée des cellules NMC (nickel-manganèse- cobalt) ou à la chimie plus économique des cellules LFP (lithium-ferphosphate). Dans les batteries NMC actuelles, les producteurs de cellules essaient de réduire les proportions de manganèse et de cobalt. Dans les cellules les plus récentes, les matériaux cathodiques nickel, manganèse et cobalt sont mélangés dans un rapport 8 :1 :1. Le composant principal reste le lithium. Dans l’anode, on mise non seulement sur le graphite, mais aussi sur une proportion plus élevée d’oxyde de silicium. Dans les cellules LFP moins chères, on renonce complètement au nickel et au cobalt. L’inconvénient : une densité énergétique volumétrique plus faible (NMC 680 Wh/l ; LPF 450 Wh/l) et une densité énergétique spécifique plus basse (NMC 171,4 Wh/kg ; 119,8 Wh/kg ; données Mercedes-Benz). 

 

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